Where do you go when you're lonely
Je suis en train de réaliser que je n'ai jamais arrêter de me plaindre ici de mon célibat et maintenant que j'ai un copain...pas un mot.
Peut être parce que la situation n'est pas idéale et ça pour deux raisons :
- Celui que je prends pour mon meilleur ami et que j'adore comme un frère va me haïr et me faire vivre un cauchemard quand il le saura.
- Et puis mon Lui n'est pas celui auquel je rêvais. Je sais que c'est cruel dit comme ça mais le problème c'est que je le pense ! Et puis il a une longueur d'avance sur moi, il est attiré par moi depuis près d'un an, pour moi c'est tout neuf et je sais pas quoi penser de cette relation.
Mais y a la tendresse, les petits textos, savoir que quelqu'un pense à moi...c'est énorme tout ça. Oui mais il me comprends pas. La clinique, l'alcool, tout ça, ça le dépasse de très loin. Il le prendrait presque à la rigolade.
Justement revenons sur l'incident de mardi.
Le psy : "Je suis pas inquiet je sais que tu as des ressources mais je suis pas rassuré"
Que penser alors ? Si même lui a peur. Mon geste était prémédité surement. Mon geste se rapproche d'une TS. En tout cas deux jours plus tôt j'étais prête à partir. ALors oui je me fais peur. Mes amis ont des réactions différentes :
- Ceux qui comprennent pas, qui me font la morale
- Ceux qui s'inquiètent, me disent de penser que je ferais de la peine aux gens si je partais
- Ceux qui le prennent à la rigolade. J'aime me dire que c'est parce qu'il ne savent pas quoi faire d'autre.
Ma situation actuelle ? FLou. Heureuse en cours quand je parle avec les gens, les barrières tombent doucement. Mal quand je pense aux exams, exposés qui m'attendent, bien quand je suis dans ses bras, désespéré quand je pense à la réaction que mon meilleur ami va avoir.