C'est ça le bonheur ! J'aime beaucoup !! Bien sûr
C'est ça le bonheur ! J'aime beaucoup !! Bien sûr je perds pas de vue le fait que je vais bientôt descendre de mon petit nuage mais pour l'instant je savoure !
En plus, mon régime fonctionne.
On va dire que ce soir ça va, et que dans mes moments de déprime fréquents je me souviendrais de ce que je ressens en ce moment. C'est cette sensation que je dois viser, et ça vaut le coup de faire des efforts.
Je crois que c'est vraiment triste à presque
Better on holiday
Quelque part je crois que j'ai raison d'y croire. Grosse fatigue. Mal au coeur. Mal au coeur aussi. Les deux dernières phrases ne voulant pas dire la même chose. Feignasserie aigue. Complexes. Peur de l'été et de son lot de réjouissance. Maillot. Débardeurs. Nombrils à l'air. Lettres de stage en attente. Tête en attente de changement direct et brutal. Coeur en mal d'amour. Yeux fatigués de le chercher. Frustration. Interdiction de le voir de lui parler. Travail en attente. Ennui à occuper. Lassitude à combler. Poids à perdre. Sourire à retrouver. Peur de demain. Mais demain sera plus beau qu'aujourd'hui ou ne sera pas. Peur de l'après. Peur de la peur. Envie. Envie. En vie. Espoir toujours. Je crois qu'en fait je vais bien.
Le futur sera meilleur demain. [Dan Quayle]
"Avoue que quand il est arrivé tu t'es demandé encore une fois ce que tu pouvais lui trouver !"
"oui mais après quand il s'est rapproché tu t'es dit que t'étais pas contre un grand bol de bonheur avec Lui même si tu sais très bien qu'après il te fera souffrir, malgré lui, comme d'habitude"
"Faut vraiment qu'il en est rien à foutre de toi pour pas être monté chez toi alors qu'il savait très bien ce qui aurait pu se passer"
"Il te respecte vraiment ce type finalement, même si il lui a fallu du temps. Sinon il serait monté vu son état d'excitation on va dire"
Vos gueules les voix !
Grosse interrogation professionnelle en ce moment. Que faire ? Où ? Pourquoi ?
C'était si simple avant, suffisait de suivre le fil des années. Après la 3eme, la seconde, après la seconde, la première,etc...
Mais là ça devient sérieux. Là c'est plus une histoire de trouver de nouveaux cahiers pour la rentrée et des stylo tout mignon ! En tout cas dans un an ce sera plus ça !
Et puis y a cette licence que je ne dois absolument pas bâclé (comment ça alors je n'aurais pas du sortir ce soir, ni même écrire ici ou ailleurs et simplement me concentrer sur ma dissert de lundi ?)
Puisque après c'est sur dossier et entretien (alors là c'est le bouquet mesdames et messieurs !)
Y a ce déménagement, cette entrée progressive dans le monde du travail avec les stages. Plonger dans la vie active, une plongée assistée certes mais plongée quand même...
Je crois que si je tiens tellement à mon master et à mon DESS, c'est pas tellement par ambition mais surtout par peur...ben oui je l'ai dit les études c''est terriblement rassurant...
Et puis y a ce rêve irréalisable, à cause des sous évidemment. C'est toujours ça le frein. Je rêve d'une année à Yale...Littérature française, littérature américaine, j'ai besoin de m'abreuver de connaissances, vraiment. Même si je sais que si jamais par le plus grand des hasards (un gros gros loto et un projet béton) je suis prise, je raterais les études. Je evux dire je maîtrise pas la langue et yale...et ben yale c'est l'élite quand même ! C'était prétentieux de dire que mon seul frein c'était les sous. Y autre chose évidemment, le travail, la réussite.
Pourtant Yale, Harvard, Colombia, Princetown, j'y peux rien ça me donne le sourire (et le vertige aussi)
Et puisque ça n'avance pas et que ça n'avancera surement jamais, je le poste ici :
I
C’était une nuit fraîche. Une de ces nuits où la couette devient notre meilleure amie. La rue, elle, c’est notre bête noire. Mais Sonia et Matteo marchaient tellement vite qu’ils dépassaient le froid. Et puis y avait ces musiciens qui étaient là pour réchauffer tous ces touristes bêtement émerveillés. Elle, cette musique ça l’énervait. Elle aurait bien pris la trompette du petit gros pour taper sur le grand blond. Ce qu’elle aimait c’était le rock et pas n’importe lequel. Le rock qui blessait les tympans. Trop de basses et un chanteur à l’agonie.
Lui, le jazz ça lui plaisait. Ça lui chatouillait les tripes, un truc fort. Il aurait aimé danser, chanter, embrasser. C’était à cause du jazz qu’il s’était aventurer à lui passer le bras dans le dos. Il avait pas fallu une seconde pour qu’elle se retire de son étreinte. C’était pas dans le contrat et il le savait. Il était son petit ami à temps partiel. Juste devant ses parents pour qu’ils arrêtent de la harceler. Elle connaissait à peu près Matteo, il servait au bar où elle avait l’habitude d’aller. Un regard fade, un sourire stupide collé en permanence sur son visage sans intérêt. Le gendre idéal. Elle, l’amour elle connaissait pas. Ce sentiment dont tout le monde parle, elle y comprenait rien. Elle connaissait le côté physique de la chose. Un truc qui la dégoûtait et comme tout ce qui la dégoûtait, l’attirait à l’excès. Lui, il savait ce que c’était l’amour. C’était ce chatouillement dans le ventre quand il était avec elle. Un sale cliché. Le type qui tombe amoureux de la femme qu’il ne doit pas aimer et qui en souffre. Sauf que lui, il était pas malheureux. Les rares instants passés avec elle, lui suffisaient.
Pourtant c’était pas un canon. Elle était vulgaire dans tous les sens du terme. Quelconque sauf trop de rouge à lèvres qui débordait de ses lèvres informes. Un décolleté bien trop profond pour une poitrine bien trop moche. Lui non plus c’était pas le type sur lequel on se retournait. Sauf quand il était avec elle. Là c’était étrange. Toutes jalouses. Et puis on se demandait ce qu’un type comme lui faisait avec une fille comme elle. Mais les autres filles l’intéressaient pas.
L’autre soir, il s’était laissé tenter. Il avait bu un verre avec la sœur d’un collègue. Dents trop propres, seins trop parfaits, juste comme il faut. Ça l’avait fait fuir. Et puis de toute façon y avait de la place seulement pour Elle dans sa tête.
Comme un réflexe, ils avaient allumé leurs cigarettes en même temps. Ils se taisaient. Leurs fumées se mêlaient. Ça serait leur seul contact de la soirée.
Je continue à me mentir (vi vi vi)
ou autre titre : ST Patrick's day !
Samedi soir, quatre Nous dans un lieu qui annonçait rien de très drole. Mais quand on a des amis aussi whaow ! on s'amuse forcement même dans un club du troisième âge. Et puis c'était marrant de se retrouver juste nous, ceux d'origine. Comme l'impression de reprendre à nouveau du souffle alors qu'on commence à étouffer tous ensemble.
Et puis pouvoir boire un verre sans se demander comment on tiendra le mélange c'est plutot agréable.
A part ça, j'ai appris que je déménageais pour mes études, bien plus tôt que je le pensais. Je pensais pouvoir faire mon Master ici mais en fait il n'est pas dans ma ville. Donc après la licence, je m'en vais. Le rêve absolu c'est la Sorbonne mais je me fais pas trop d'illusion j'ai d'autres options sur la région parisienne encore ou en Bretagne. ça fait bizarre ! C'est super bien sur même si j'aurais du mal au début, j'ai tout mes repéres ici.
Autres problèmes :
Permis => en fait je crois que ma phobie augmente. Je vais quand même essayer mais je crois que j'ai une inaptitude physique, psychologique ou je ne sais quoi !
Poids => l'été arrive alors je dois dire au revoir à mes kilos. Que c'est dur quand on aime manger et qu'on aime pas le sport ! Mais j'ai de bonnes résolutions, le tout étant de les tenir ! héhé
C'est surement très lâche, et ça prouve surement
C'est surement très lâche, et ça prouve surement à l'autre qu'elle a raison que je n'ai aucune personnalité.
Mais quel intérêt de continuer ici...si c'est pour être jugée...pour recevoir un "suicide toi"
Je n'écris pas ici pour la gloire (certains le font), ni même pour être submergée de commentaires (même si j'aime recevoir des conseils, des encouragements), pourquoi alors ? Je sais plus vraiment.
Mais une chose est sure, j'ai bien assez de mal à tout assumer dans la vie réelle, que je ne supporterais pas de devoir me battre ici.
T'as eu ce que tu voulais ? Heureuse ?
LA fin ? Mouai...pas trop envie en même temps.
I went to Heaven
C'est de pire en pire...le sevrage je veux dire. C'est fou comme c'est dur d'arrêter ces petites pillules blanches ! Je ne peux pas faire un pas sans avoir l'impression de tomber, j'ai la tête lourde, j'ai mal aux sourcils, aux cils, à la racine des cheveux, aux yeux (si si !) bref comme une bonne grosse grippe à laquelle on rajoute une chute de morale phénoménale !
Je sais que si je me sens si mal c'est biologique, ou physiologique, bref normal alors je tiens mais honnêtement il s'en faudrait très peu pour que j'en voie chier tout le monde et que je m'enferme chez moi pour pleurer toutes ces larmes que je retiens.
Je crois que je suis fâché avec Z. Je déteste ça. C'est con ce que je veux dire, mais je n'aime pas qu'on m'aime pas. Vous me direz quoi de plus normal ? Ben non pas quand c'est poussé à l'extrême comme chez moi. J'ai envie de m'excuser d'avoir simplement dit la vérité. De lui avoir dit qu'il était un monstre. Bien sur je lui ai dit ça quelques heures après lui avoir écrit que j'avais très envie de l'embrasser...Oui le pauvre il peut pas suivre mais c'est pas ma faute, on va mettre ça sur le compte du sevrage.
Quoi qu'il en soit depuis je n'ai plus de nouvelles et je me retiens de ne pas m'excuser. Je conserve le peu, très peu de fierté qu'il me reste. Mais j'ai horreur de ça. J'ai besoin de l'entendre, je veux pas qu'il me déteste ou qu'il m'en veuille. Les disputes, les conflits c'est pas mon truc, j'ai besoin de contrôler l'affection que les gens peuvent avoir pour moi.
J'ai peur, je perds pieds...c'est normal, ça va passer...
Au téléphone, une de mes meilleures amies : "ça va toi ?" "non j'arrête les cachets j'ai le moral en chute libre" "Ah".
Voilà. Oh je le vis bien ! J'ai d'autres gens avec qui parler de ma souffrance, des gens qui me comprennent et trouvent les mots. Mais quand même...déçue un peu. ça doit faire deux ans que je ne me confie plus réellement à tout mon groupe d'amis. C'est un choix. J'ai eu peur à un moment de devenir le boulet du groupe. Marre de toujours me plaindre, je voulais leur montrer autre chose.
Du coup il leur manque des fragments de ma vie qui expliqueraient surement pas mal de choses de mon présent. Mais je ne crois pas qu'ils aient très envie d'en entendre parler. Je n'ai jamais réellement parlé de la clinique avec eux. ça me rend triste. J'attendais plus, peut être trop. En même temps j'imagine que pour eux, ce n'est pas évident...
Alors ce soir je sors et je cache ma peine du mieux que je peux...de toute façon c'est passager
il faut que ce soit passager sinon je ne tiendrais jamais le coup...
P.S : J'ai aussi appris que j'étais pas mal beaucoup intoxiqué à la clope. Beaucoup trop de monoxyde de carbone. Rajouter à ça que j'ai des chances d'avoir une maladie cardiaque héréditaire...quand je vous dis que tout foire !
Passer un dimanche entier à lire Zola ça
Passer un dimanche entier à lire Zola ça engourdit, ça donne le tounis. Mais qu'est-ce qu'il écrit foutrement bien le vieux monsieur quand même !
J'aimerais réussir à écrire tout ce qui me passe par la tête mais rien ne vient. Peut-être que tout ça n'est pas encore assez clair dans ma tête.
J'ai compris que j'avais réussi à changer. Un changement que j'espérais depuis longtemps sans oser. Bien sûr le plus gros de ce changement n'est qu'apparence. Je fais attention à ce que je porte, jee deviens coquette et j'aime ça.
Je suis en voie de guérison, voire guérie, même si c'est trop tôt pour l'affirmer. L'arrêt des antidépresseurs est toujours aussi délicat et mon avenir psychologique toujours aussi flou.
Je comprends que mon amour pour Z. répond à une logique. Que si je l'aime ce n'est pas pour lui mais parce qu'il est arrivé quand il le fallait et qu'il m'a fait croire un instant que moi aussi on pouvait, non pas m'aimer ce serait trop beau, mais me désirer.
ça reste la partie la plus dur de mon changement. Réussir sans angoisse, sans culpabilité à mettre fin à toute cette histoire, à l'oublier pour de bon.La tâche est d'autant plus dure que je le vois au moins une fois par semaine...
Je ne me fais toujours pas au célibat mais en même temps j'ai une peur bleue d'aller de l'avant, de rencontrer, de commencer une histoire d'amour. J'imagine que cette attitude m'empêche de faire des rencontres intéressantes. Mais ça viendra ça aussi y a pas de raison !
Mon problème essentiel en ce moment c'est d'être adulte. Déjà savoir ce que veut dire être adulte ? Est-ce que je le suis ? Est-ce que j'arriverais à l'être sans trop souffrir, parce que là j'ai eu ma dose !
Ce ne sont pas non plus de grandes révélations mais tout ça ce met peu à peu en place dans ma tête.
Bien sûr là tout de suite il me manque. Lui ? Ou un autre ? En fait je sais pas vraiment. Je ressens juste un grand manque et un ennui terrible mais tout ça se soigne avec de la force et de la volonté et je crois qu'il m'en reste encore un peu, quelque part, en réserve...