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Lisbon's flowers
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25 mars 2007

Le futur sera meilleur demain. [Dan Quayle]

"Avoue que quand il est arrivé tu t'es demandé encore une fois ce que tu pouvais lui trouver !"

"oui mais après quand il s'est rapproché tu t'es dit que t'étais pas contre un grand bol de bonheur avec Lui même si tu sais très bien qu'après il te fera souffrir, malgré lui, comme d'habitude"

"Faut vraiment qu'il en est rien à foutre de toi pour pas être monté chez toi alors qu'il savait très bien ce qui aurait pu se passer"

"Il te respecte vraiment ce type finalement, même si il lui a fallu du temps. Sinon il serait monté vu son état d'excitation on va dire"

Vos gueules les voix !

Grosse interrogation professionnelle en ce moment. Que faire ? Où ? Pourquoi ?
C'était si simple avant, suffisait de suivre le fil des années. Après la 3eme, la seconde, après la seconde, la première,etc...
Mais là ça devient sérieux. Là c'est plus une histoire de trouver de nouveaux cahiers pour la rentrée et des stylo tout mignon ! En tout cas dans un an ce sera plus ça !

Et puis y a cette licence que je ne dois absolument pas bâclé (comment ça alors je n'aurais pas du sortir ce soir, ni même écrire ici ou ailleurs et simplement me concentrer sur ma dissert de lundi ?)
Puisque après c'est sur dossier et entretien (alors là c'est le bouquet mesdames et messieurs !)
Y a ce déménagement, cette entrée progressive dans le monde du travail avec les stages. Plonger dans la vie active, une plongée assistée certes mais plongée quand même...
Je crois que si je tiens tellement à mon master et à mon DESS, c'est pas tellement par ambition mais surtout par peur...ben oui je l'ai dit les études c''est terriblement rassurant...

Et puis y a ce rêve irréalisable, à cause des sous évidemment. C'est toujours ça le frein. Je rêve d'une année à Yale...Littérature française, littérature américaine, j'ai besoin de m'abreuver de connaissances, vraiment. Même si je sais que si jamais par le plus grand des hasards (un gros gros loto et un projet béton) je suis prise, je raterais les études. Je evux dire je maîtrise pas la langue et yale...et ben yale c'est l'élite quand même ! C'était prétentieux de dire que mon seul frein c'était les sous. Y autre chose évidemment, le travail, la réussite.
Pourtant Yale, Harvard, Colombia, Princetown, j'y peux rien ça me donne le sourire (et le vertige aussi)

010800

Et puisque ça n'avance pas et que ça n'avancera surement jamais, je le poste ici :

I

C’était une nuit fraîche. Une de ces nuits où la couette devient notre meilleure amie. La rue, elle, c’est notre bête noire. Mais Sonia et Matteo marchaient tellement vite qu’ils dépassaient le froid. Et puis y avait ces musiciens qui étaient là pour réchauffer tous ces touristes bêtement émerveillés. Elle, cette musique ça l’énervait. Elle aurait bien pris la trompette du petit gros pour taper sur le grand blond. Ce qu’elle aimait c’était le rock et pas n’importe lequel. Le rock qui blessait les tympans. Trop de basses et un chanteur à l’agonie.
Lui, le jazz ça lui plaisait. Ça lui chatouillait les tripes, un truc fort. Il aurait aimé danser, chanter, embrasser. C’était à cause du jazz qu’il s’était aventurer à lui passer le bras dans le dos. Il avait pas fallu une seconde pour qu’elle se retire de son étreinte. C’était pas dans le contrat et il le savait. Il était son petit ami à temps partiel. Juste devant ses parents pour qu’ils arrêtent de la harceler. Elle connaissait à peu près Matteo, il servait au bar où elle avait l’habitude d’aller. Un regard fade, un sourire stupide collé en permanence sur son visage sans intérêt. Le gendre idéal. Elle, l’amour elle connaissait pas. Ce sentiment dont tout le monde parle, elle y comprenait rien. Elle connaissait le côté physique de la chose. Un truc qui la dégoûtait et comme tout ce qui la dégoûtait, l’attirait à l’excès. Lui, il savait ce que c’était l’amour. C’était ce chatouillement dans le ventre quand il était avec elle. Un sale cliché. Le type qui tombe amoureux de la femme qu’il ne doit pas aimer et qui en souffre. Sauf que lui, il était pas malheureux. Les rares instants passés avec elle, lui suffisaient.

Pourtant c’était pas un canon. Elle était vulgaire dans tous les sens du terme. Quelconque sauf trop de rouge à lèvres qui débordait de ses lèvres informes. Un décolleté bien trop profond pour une poitrine bien trop moche. Lui non plus c’était pas le type sur lequel on se retournait. Sauf quand il était avec elle. Là c’était étrange. Toutes jalouses. Et puis on se demandait ce qu’un type comme lui faisait avec une fille comme elle. Mais les autres filles l’intéressaient pas.

L’autre soir, il s’était laissé tenter. Il avait bu un verre avec la sœur d’un collègue. Dents trop propres, seins trop parfaits, juste comme il faut. Ça l’avait fait fuir. Et puis de toute façon y avait de la place seulement pour Elle dans sa tête.

Comme un réflexe, ils avaient allumé leurs cigarettes en même temps. Ils se taisaient. Leurs fumées se mêlaient. Ça serait leur seul contact de la soirée.

BD1511_005

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Commentaires
D
Bon courage pour la semaine qui arrive! on a tous besoin ^^puis joyeuses paques tant que j'y suis (jme sens un peu bete de dire ça tiens.)<br /> xxx
L
bosse pas trop non plus. après ca attaque le moral.
D
ah oui effectivement ds le fond on est a peu pres ds la meme situation,memes interrogations également.<br /> Je ne savais pas non plus que l'on faisait les memes études !<br /> (désolée pr ce commentaire un peu baclé de ma part j'ai mal au crane..j'approfondirai plus tard.)Bonne soirée a toi
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