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Lisbon's flowers
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10 février 2005

Le paradis Et il y avait cet ange qui se moquait

Le paradis

Et il y avait cet ange qui se moquait de moi
Et cette saleté d'auréole qui le rendait invincible
Il y avait moi, cette fille qui avait perdu la foi
Il restait là l'ange, juste en face, trop visible

Il était déjà loin le temps où je croyais au paradis
L'ange avait beau me regarder avec ses yeux éteints
Il me touchait plus ce regard qui trahissait l'hypocrisie
Mes espoirs envolés, l'ange devait partir un beau matin

Mais le matin fut gris, triste et par dessus tout laid
L'ange parti, je me retrouvais seule face au ciel
Qu'il était sombre celui-là et comme il se moquait
Je sais que le rire venait de l'ange caché derrière le soleil

Alors un jour j'ai compris que je ne savais rien
Si l'ange m'appelait, ce devait être du paradis
Que croire alors quand on n'a plus foi en rien
J'ai voulu trouver une réponse alors je suis partie...



Si le ciel (avec Greg)

Se détruire pour prouver, qu'on peut avancer,
même quand on a plus rien, vouloir se relever.
Je me ferai violence si le chemin serpente,
j'ai bien assez de force pour remonter la pente.
Regarder droit devant, ne plus fermer les yeux,
d’un pas assuré, désormais je connais les lieux.
J’ai tellement trébuché sur des routes hostiles,
je m’en sortirai d’un simple battement de cil.

Et la lune me cache un bel horizon
Et si le ciel s'en mêle, j'en perds la raison
Si l’orage vient je ne réponds plus de rien
Si le ciel se déchire j’en serais le gardien

Ne plus vouloir monter, pour ne plus redescendre,
je serai le phoenix qui renaît de ses cendres.
Rechercher dans la nuit, ce qui peut m'éclairer,
retrouver cette étoile qui saura me guider.
Ne plus croire à ces rêves qui ne sont que chimère,
je veux vivre le présent, garder les pieds sur terre.
Me réveiller chaque matin une lueur dans les yeux
Briller jusqu’au soir pour illuminer ma vie

Et la lune me cache un bel horizon
Et si le ciel s'en mêle, j'en perds la raison
Si l’orage vient je ne réponds plus de rien
Si le ciel se déchire j’en serais le gardien



Toute une génération

Toute une génération perdue gronde :
ceux qui sont entrés dans le système,
ceux qui n’ont jamais cru en ce monde,
tous réunis dans la rue blasphèment.

Toute une génération pleure le soir
des modèles inaccessibles sur leurs yeux,
des projets vains qui poussent au désespoir,
tous réunis crient et implorent les cieux.

Entendez-vous vos enfants qui saignent ?
Vos yeux fermés, tout parait beau.
Voyez-vous la réalité, les angoisses qui règnent ?
Vos paroles vous rassurent mais tout ça est faux.

Laissons la génération souffrir jusqu’à la mort,
Laissons la foncer dans un mur d’incompréhension
Retrouver vos vie préfabriquées, métro, boulot puis dort
Retourner dans vos livres saints où tout est fiction.



Je ne suis pas d'ici (2)

Ce matin, Alice a ouvert les yeux
Pas de lapin en retard, mais une foule
Une foule elle aussi stressée et bouleversée
De sombres personnages sans identité

Alice s'est rendue voir la Reine de coeur
Pas de jeu de cartes ni de partie de cricket
Seulement des dirigeants avides de pouvoir
Seulement des jeux de guerre et des morts

Peter Pan a rejoint la terre un instant
Il a retrouvé des enfants eux aussi perdus
Il a vu que l'enfance n'était pas si heureuse
Il a vu des adultes tout aussi égaré et malheureux

Peter Pan a recherché Wendy
Pas de fille aimante, seulement des filles brimées
Juste du rimel qui coule sur des visages éteints
Seulement des larmes jamais épuisées



Je ne suis pas d'ici (1)

Je ne suis pas d’ici, ce monde je l’ignore
Vos mots et vos pensées je ne les partage pas
Je ne suis pas de ce monde, on m’a jeté un sort
J’ai atterri ici mais ce ciel noir et ces cris je n’en veux pas

Je ne suis pas d’ici, mon monde est ailleurs
Entre le Pays Imaginaire et le Pays des Merveilles
Loin des enfants fanés et des fleurs sans âme
Dans un monde de rêves et de douce illusions

Je ne suis pas d’ici, je vous semble étrangère
Vos sourires en coin je les ai déjà remarqués
Je ne connais pas ce monde ni toutes vos manières
Mais j’ai vu que ma différence vous terrifiait.

Je ne suis pas d’ici, mon monde est ailleurs
Entre le Pays Imaginaire et le Pays des Merveilles
Loin des enfants fanés et des fleurs sans âmes
Dans un monde de rêves et de douce illusions

Je ne suis pas d’ici, ma réalité est ailleurs
Vos guerres et vos insultes je ne les comprends pas
Je suis à mille lieues de ce monde et de ses horreurs
Tu vois je ne peux pas vivre ici bas.






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