Elle voulait y croire, elle, à ses rêves, Elle voulait y croire à l’amour. On lui a dit que l’amour était beau, Que le bonheur c’était aimé, Que certains se sont tués par amour, Détruis pour l’être aimé. Elle savait ce que c’était, elle, se détruire, Elle avait pleuré souvent, criés, saignés. On lui a dit que la tristesse c’était perdre l’être aimé, Que le malheur c’était réservé aux passionnés désolés, Que pleurer sans amour c’est ignorer la vie, Tourner le dos au bonheur.
Alors elle a dansé jusqu’au bout de la nuit. Elle a cherché cette voie à sens unique. Alors son corps sur la piste se révoltait Elle, elle était déjà loin trop loin pour entendre La voilà qui l’attendait, qui l’a accueilli dans ses bras, la Fidèle, Celle qui la réclamait depuis longtemps.
Elle voulait sentir la chaleur d’un corps contre le sien Elle voulait se lever dans les bras de celui qui l’aimait On lui a dit que l’amour c’était l’essence de la vie, Que le bonheur reposait sur la tendresse, Que certains vont jusqu’à brûler d’amour, Le cœur a chaud quand l’amour est là. Elle savait que son cœur à elle avait froid, Elle avait des frissons la nuit souvent. On lui a dit que les morts étaient froids, Que leur cœur ne battait plus, Que si elle ne souriait pas c’était qu’elle ne savait pas vivre, Personne ne lui avait appris.
Alors elle a dansé jusqu’au bout de la nuit. Elle a cherché cette voie à sens unique. Alors son corps sur la piste se révoltait Elle, elle était déjà loin trop loin pour sentir Celle qui l’attendait, qui la guidait vers nulle part, la Fidèle, Celle qu’elle avait appelée souvent.
|