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Lisbon's flowers
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3 juin 2004

Last exit to Brooklyn


"Consacré à la violence qui déchire une société sans amour mais ivre de sexualité, ce livre a imposé d'emblée Selby parmi les auteurs majeurs de la seconde moitié de ce siècle. D'autres oeuvres ont suivi : la Geôle, le Démon, Retour à Brooklyn, toutes parues dans notre Domaine Etranger. Last Exit reste le point d'orgue de ce Céline américain acharné à nous livrer la vision apocalyptique d'un rêve devenu cauchemar où la solitude, la misère et l'angoisse se conjuguent comme pour mieux plonger le lecteur dans ce qui n'est peut-être que le reflet de notre propre existence.
Implacablement."


Un livre noir que j'ai parfois eu du mal à lire. Obligée de fermer le livre, de couper court à mon imaginaire pourtant je suis habituée au livre difficile et torturé.

La description de personnages : Vinnie, Georgette, Tralala, Harry (le plus dur selon moi). Tous fréquentent les mêmes endroits, ont des fréquentations similaires, les mêmes habitudes. Mal à l'aise en lisant leur vie, leur perdition. Est-ce vraiment une perdition ? Ont ils connu autre chose ? Du sexe (sans amour évidemment absent du roman), de la drogue, de la violence.

Des mots durs, comme des cris à cette société qui ne veut pas d'eux. Un monde sans amour, sans bonheurs, un sentiment d'oppression, d'étouffement à chaque page. Un livre que j'ai aimé parce que ça pue la vraie vie, une vie sale...

"Tout le reste était inutile. Sauf pleurer. Et il n'était plus capable de pleurer maintenant. Il l'avait fait des tas de fois, enfermé dans une salle de bains ou dans la rue après s'être enfui loin de la femme avec qui il venait de faire l'amour [...]"

"Il n'y avait qu'un corbeau. Jamais plu...et elle tourbillonnait, tourbillonnait et tourbillonnait encore et les sons tourbillonnaient et la fumée aussi et Vinnie riait, il riait. Vinnie riait et bientôt, il la ferait se lever et l'emmènerait dans la chambre..."

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